mercredi 16 janvier 2013

18-Une école modèle (Emile Zola)

Emile Zola






Emile Zola (1840 - 1902), est l’un des romanciers français les plus populaires.



Principales oeuvres :


Contes à Ninon (1864)
La confession de Claude (1865)
Thérèse Raquin (1867)
Madeleine Férat (1868)
La Fortune des Rougon (1871) (les Rougon-Macquart)
La Curée (1872) (les Rougon-Macquart)
Le Ventre de Paris (1873) (les Rougon-Macquart)
La Conquête de Plassans (1874) (les Rougon-Macquart)
La Faute de l'abbé Mouret (1875) (les Rougon-Macquart)
Son Excellence Eugène Rougon (1876) (les Rougon-Macquart)
L'Assommoir (1877) (les Rougon-Macquart)
Une Page d'Amour (1878) (les Rougon-Macquart)
Le Roman Expérimental (1880)
Nana (1880) (les Rougon-Macquart)
Pot-bouille (1882) (les Rougon-Macquart)
Au bonheur des dames (1883) (les Rougon-Macquart)
La Joie de Vivre (1884) (les Rougon-Macquart)
Germinal (1885) (les Rougon-Macquart)
L'Oeuvre (1886) (les Rougon-Macquart)
La Terre (1887) (les Rougon-Macquart)
Le Rêve (1888) (les Rougon-Macquart)
La Bête humaine (1890) (les Rougon-Macquart)
L'Argent (1891) (les Rougon-Macquart)
La Débâcle (1892) (les Rougon-Macquart)
Le Docteur Pascal (1893) (les Rougon-Macquart)
Lourdes (1894)
Rome(1896)
Paris (1898)
Fécondité (1899)
Travail (1901)
Vérité (1903)


Liens : 









Albert Anker  






Plan

1/ La Gymnastique

2/ Les travaux manuels

3/ Les notions de morale

4/ Le sentiment de la beauté

5/ Le soir dans les jardins


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1/

Dans le jardin, un gymnase se trouvait installé : des jeux, des exercices de toutes sortes, afin que le corps fût fortifié, sain et solide, à mesure que le cerveau se développait lui-même, s’enrichissait de savoir. Il n’est de bon équilibre mental que dans un corps bien portant.


2/ 

Après les classes, de l’autre côté du jardin, venaient les ateliers d’apprentissage. Des cours y avaient lieu sur les principaux métiers manuels ; les enfants s’y exerçaient à ces métiers, moins pour les apprendre à fond, que pour en connaître l’ensemble et déterminer leur vocation. Ces cours, du reste, étaient menés parallèlement avec les études proprement dites. Dès les premières notions de lecture et d’écriture, on mettait un outil dans la main de l’enfant, en face, de l’autre côté du jardin ; et si le matin, il étudiait la grammaire, le calcul, l’histoire, mûrissant son intelligence, il travaillait de ses petits bras l’après-midi pour donner de la vigueur et de l’adresse à ses muscles. C’étaient comme des récréations utiles, un délassement du cerveau, une lutte joyeuse d’activité...


3/

En dehors des notions générales, on s’efforçait encore de donner aux enfants la notion d’humanité, de solidarité. Ils grandissaient ensemble, ils vivaient toujours ensemble. L’amour seul était le lien d’union, de justice, de bonheur.


4/

Et de même, la beauté fleurissait, les enfants passaient par des cours de musique, de dessin, de peinture, de sculpture, où, dans les âmes éveillées, naissaient les joies de l’existence. Même pour ceux qui devaient s’en tenir au premiers éléments, c’était le monde élargi, la terre entière prenant une voix, les plus humbles vies s’embellissant d’une splendeur.


5/ 

Dans le jardin, à la fin des belles journées, par les radieux couchers de soleil, on réunissait les enfants, on leur faisait chanter des strophes de paix et de gloire, on les exaltait dans les spectacles de vérité et d’éternelle beauté.

Emile Zola (Le travail)


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Explications des mots et des phrases


Sens des expressions en italiques


Gymnase : lieu où se font les exercices gymnastiques.

Bon équilibre mental : état de l’esprit sain et solide.

Vocation : goût pour un métier, une profession

Parallèlement : en même temps.

Notions générales  : premiers principes, les plus essentiels.

Solidarité : lien qui rend les hommes dépendants les uns des autres et qui doit les porter à s’aider, à s’aimer.

La beauté fleurissait : on tâchait de faire sentir et aimer aux enfants ce qui est vraiment beau.

Les âmes éveillées : ouvertes, excitées.

Le monde élargi : agrandi, se montrant dans toute sa force.

Splendeur : lumière, magnificence.

Des strophes de paix : des chants célébrant la paix.

On les exaltait : on élevait leur pensée.

L’éternelle beauté : la beauté qui est toujours vraie, comme le spectacle de la nature.



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Expliquez ces expressions
  • le cerveau se développait,
  • s’enrichissait de savoir,
  • l’enfant mûrissait son intelligence.



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Analyse des idées

Quels sont les moyens indiqués par l’auteur pour rendre le corps sain et solide ?

Comment le travail manuel était-il enseigné ?

Quelle est son utilité ?

Qu’enseignait-on aux enfants ?

Qu’est-ce que la solidarité ?

Comment apprenait-on à aimer ce qui est beau ?

Que se passait-il à la fin des belles journées d’été ?

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Rédaction

Parmi les choses que l’on vous enseigne à l’école, quelles sont celles qui vous plaisent le mieux ? Dites pourquoi.