mercredi 27 novembre 2013

Leçons de français - Cours Moyen: L’OMS promeut la corruption de mineurs !

Leçons de français - Cours Moyen: L’OMS promeut la corruption de mineurs !: source : http://citizengo.org/ Connaissez-vous le rapport  “Normes d’éducation sexuelle en Europe” ? Il s’agit d’un guide à l’attent...

lundi 30 septembre 2013

dimanche 15 septembre 2013

Le Curé de Cucugnan


Le curé de Cucugnan : Extrait du film de Marcel Pagnol







Le curé de Cucugnan : Version racontée par Fernandel







À Cucugnan, dans l'Aude, la foi n'est plus présente. Le curé raconte dans un sermon qu'il a rêvé qu'il allait au Paradis puis au Purgatoire et n'y trouvait pas les habitants décédés de Cucugnan ; il les a trouvés en Enfer. Il fait alors le projet de confesser tout le village et de redonner la foi à tous les habitants.







vendredi 6 septembre 2013

26- Ma première leçon de botanique (André Theuriet)




André Theuriet


Claude-Adhémar-André Theuriet (1833-1907) est un poète, romancier et auteur dramatique français.







André Theuriet, poète des bois et des champs, conte dans ce délicat récit, comment il prit goût des plantes, par une leçon toute simple et charmante que lui fit sa grand’tante, dont tout jeune, il fréquentait le jardin.





Plan

1) Où j’ai pris ma première leçon de botanique

2) Ma préoccupation dans ce matin-là

3) La démonstration de ma tante

4) Le profit que j’ai retiré de cette leçon

5) Je bénis la mémoire de ma tante



Primevères



-1-

J’ai pris, un matin, ma première leçon de botanique sous les auspices d’une vieille grand’tante qui avait «des clartés de tout» et qui ne dédaignait pas de répondre aux interrogations posées sans relâche par un petit neveu de dix ans, singulièrement questionneur.




-2-

Ce matin-là, j’étais préoccupé de savoir d’où venait le miel dont j’avais mangé une tartine. «Comment fait-on le miel, grand’tante ?

-Ce sont les abeilles qui le fabriquent.

- Avec quoi ?

- Avec du sucre qu’elles vont chercher dans les fleurs.

- Ah ! il y a du sucre dans les fleurs ! (Cette découverte réjouissait mes instincts de gourmand).

-Oui.» répondit la tante.




-3-

Elle se baissa, cueillit une primevère, enleva délicatement la corolle, et me posant le pistil humide et vert sur les lèvres : «Goûte» ajouta-t-elle. Et j’y goûtai et je trouvai qu’effectivement cela avait une petite saveur sucrée. Alors la bonne femme reprit une primevère et elle m’expliqua le mystère des étamines, le pollen tombant en poudre d’or sur le pistil imbibé de suc, et par une métamorphose vraiment féerique, la fleur se changeant en fruit. Pour compléter la démonstration, elle m’ouvrit la capsule d’un pavot défleuri et me montra les milliers de petites graines vertes qui y dormaient encore.




-4-

A partir de cette matinée, mon attention s’est trouvée fortement attirée vers le règne végétal, et, je le déclare, je n’ai jamais regretté un seul des moments passés dans l’intimité des plantes. Elles m’ont donné de paisibles joies, elles m’ont initié à de curieux mystères ; et elles m’ont aidé à supporter de mauvais quarts d’heure.



-5-

Aussi, je bénis la mémoire de ma chère grand’tante qui m’a introduit la première dans ce merveilleux domaine des fleurs. Ceux qui nous ouvrent une fenêtre sur un nouveau monde d’idées, sont vraiment nos pères spirituels, et ces paternités-là sont souvent plus sacrées que certaines paternités légales. «Celle-là est ma vraie mère !» disait d’Alembert, en parlant de la vitrière qui l’avait élevé, après l’avoir ramassé sur la voie publique, où Mme de Tencin, sa mère naturelle, l’avait abandonné.





A. Theuriet (Journal de Tristan)





Pavot






Explication des mots et des phrases



Sens des expressions en italiques


Auspices : protection.


Des clartés de tout : des notions, des connaissances sur toutes choses.


Singulièrement questionneur : qui aimait à questionner, à interroger.

Cette découverte réjouissait mes instincts de gourmand : j’étais heureux de l’avoir faite, car je voyais la possibilité de donner satisfaction à mon penchant, à la gourmandise.

Corolle : enveloppe colorée de la feuille formée de pétales.

Etamines : organes des végétaux qui portent le pollen ou poussière fécondante.

Pistil : organe des végétaux par où passe le pollen qui féconde l’ovaire.

Imbibé de suc : pénétré du liquide qui constitue la substance même de la plante.

Métamorphose : changement, transformation.

Féerique : merveilleuse, extraordinaire.

Capsule : enveloppe sèche qui renferme les graines.

Pavot : genre de plantes à suc laiteux dont on extrait l’huile d’oeillette.

Défleuri : dont la fleur est tombée.

Règne végétal : les plantes.

Elles m’ont initié à de curieux mystères : elles m’ont fait connaître des choses qui avaient pour moi un sens caché.

Je bénis la mémoire : je vénère le souvenir.

Ceux qui nous ouvrent une fenêtre : ceux qui nous éclairent, qui nous renseignent.

Nos pères spirituels : nos éducateurs, ceux qui nous instruisent.

Ces paternités-là : cette éducation d’un caractère paternel.

Sont souvent plus sacrées : plus précieuses.

Que certaines paternités légales : consacrées par la loi.




Exercices 

Rapprocher :

1) botanique, botaniste,
2) auspices, hospices,
3) miel, mielleux, mellifère,
4) suc et sucre,
5) défleuri, fleur, floréal, efflorescence,
6) spirituel, esprit,
7) paternité, père,
8) légal, légalité, loi,





Analyse des idées


Ce récit est à la fois simple et gracieux : pourquoi ?

Distinguez-en les différentes parties et tracez-en le plan.

Comment vous représentez-vous cette vieille grand’tante qui avait «des clartés de tout» et «ne dédaignait pas de répondre» à son petit neveu ?

Le portrait que l’enfant fait de lui, vous semble-t-il naturel ? Pourquoi ?

Rappeler par le détail la démonstration que la grand’tante fit à son neveu.

Quel effet cette démonstration toute simple eut-elle sur l ‘esprit de l’enfant ?

Pourquoi celui-ci en fut-il reconnaissant à sa tante.

Quelles réflexions l’auteur fait-il au sujet des personnes qui nous ouvrent ainsi l’esprit et le goût à certaines études ?








vendredi 16 août 2013

Nicolas Berghem (Le passage du bac)




Nicolas Berghem (Le passage du bac)





Ce tableau est d'un peintre flamand : que représente-t-il ?

Que se prépare-t-on à traverser ?

Quels personnages et quels animaux voyez-vous sur la rive au premier plan ?

Une scène a lieu entre un baudet et son conducteur : expliquez-la.

Comment vous apparaît la femme montée sur un âne ?

Que voit-on sur la partie à gauche ?

Dans le fond, sur l'autre rive, se  dresse un paysage ; décrivez-le.













samedi 13 juillet 2013

25-Têtes blondes et têtes blanches (Charles Wagner)



Charles Wagner (1852 -1918) 







Dans ce texte l’auteur fait un rapprochement entre l’enfant et l’aïeul, qui, ne pouvant se mêler au courant de la vie, restent le plus souvent ensemble au foyer.






Têtes blondes, têtes blanches



1/

La vie fait un sort analogue à l’aïeul et à l’enfant. Tous deux sont en dehors du grand courant, les uns pour en être sortis, les autres pour y être entrés. Pendant que l’adolescent court à ses plaisirs ou à ses travaux, que l’âge mûr est en pleine lutte, les vieillards sont à l’écart avec leurs souvenirs et les enfants avec leurs jeux. Quoi d’étonnant qu’ils se rencontrent ! C’est tout indiqué et c’était prévu.




2/

L’été, par les jours de grande presse, lorsque le foin sèche ou que la moisson appelle tous les bras valides, les champs fourmillent de travailleurs, mais les villages sont vides. Il n’y reste que les vieux et les petits enfants. Au pas des portes, sur des bancs de bois, se tiennent de vieilles femmes à la tête branlante. Des grands-pères, le menton appuyé sur leur bâton, regardent autour d'eux s’agiter des groupes d’enfants. C’est tout un monde en miniature qu’on peut observer là et qui donne le sentiment d’un grand calme et d’un repos bienfaisant.



3/ 

Les enfants sont avides d’histoires, les vieilles gens en ont leur sac plein. Raconter ce qui a été ce qui n’est plus, c’est leur faible. On leur rend service en les écoutant. Allons vers eux à l’âge où l’oreille est insatiable, où l’on dit toujours : Encore ! encore ! même lorsque les yeux sont pesants de sommeil.



4/

Aucun décor de théâtre, aucune savante ficelle ne vaut le fauteuil où s’assied le grand-père. Les plus grands des enfants sont rangés tout autour, les plus petits sur les genoux du conteur. Ils ont leurs yeux fixés sur les siens et la permission de jouer avec la pomme de sa canne ou de caresser sa barbe. Où peut-on être mieux ? Quand l’histoire se corse, quand elle vous fait peur, on  se blottit contre la poitrine de l’aïeul. Là, rien à risquer, on peut supporter en paix le récit des plus invraisemblables tragédies.  Nous en ont-ils conté des histoires sans nombre, sans fin, les chers vieux ! Nous en ont-elles chanté des berceuses et des légendes merveilleuses, les mères-grands !




C. Wagner (Autour du Foyer)







Explication des mots et des phrases


Sens des expressions en italiques

Sort analogue : vie semblable.

En dehors du grand courant : en dehors du train ordinaire du monde.

Adolescent : qui est dans la portion de la vie de quatorze à dix-huit ans.

L’âge mûr : l’âge de la pleine force, qui succède à la jeunesse.

Est en pleine lutte : en plein effort de travail.

Bras valides : aptes au travail.

Fourmillent : sont remplis.

Tête branlante : peu solide, qui branle.

Tout un monde en miniature : tout un monde en petit.

Avides : désirent ardemment.

Leur sac plein : expression figurée signifiant qu’ils connaissent beaucoup d’histoires.

C’est leur faible : ils aiment cela.

Insatiable : qu’on ne peut rassasier, satisfaire.

Pesants de sommeil : se ferment alourdis par le sommeil.

Aucun décor de théâtre : aucun ornement de théâtre.

Aucune savante ficelle : aucun des procédés habiles dont on se sert pour intéresser.

Se corse : devient captivante.

Invraisemblables : qui semblent n’être pas vraies.

Tragédies : évènements sanglants, de nature à épouvanter.

Berceuses : chansons, air pour endormir les enfants.

Légendes merveilleuses : récits où l’imagination et le surnaturel jouent un grand rôle.





Exercices :

«Têtes blondes et têtes blanches» : justifier le titre de ce texte.

Fourmillent : rapprocher fourmi et fourmilière.

Sens de l’expression : «le pas des portes».

Décomposer le mot : «invraisemblable».




Analyse des idées

Comment l’auteur explique-t-il que le sort de l’enfant et celui du vieillard sont analogues ?

Quelle description fait-il du village par les après-midi d’été ?

Quels sont les détails qui vous ont particulièrement frappés dans cette description ?

Quelle impression laisse-t-elle dans l’esprit de l’auteur ?

Les enfants et les vieillards aiment les histoires : est-ce de la même façon ?

Le dernier paragraphe contient un tableau délicieux : rapportez-en les détails.

Avez-vous aimé ce texte ? Pourquoi ?

Résumez-en le plan.





lundi 8 avril 2013

24-Gustave Courbet (Les Casseurs de pierres)



Gustave Courbet (1819-1877) est un peintre français, artiste fondateur de la peinture réaliste.


Les Casseurs de pierres 
(G. Courbert)



Où, Gustave Courbet, place-t-il la scène ?

Que représente-t-elle ?

De quoi est armé le premier ouvrier et que fait-il ?
Décrivez ses vêtements.

Que fait le second ouvrier ? 
Montrez son attitude.

Les figures des deux ouvriers sont-elles bien visibles ?

Alors, qu'est-ce qui, chez eux, attire l'attention ?

Il y a de la mélancolie dans ce tableau ; le paysage est morne, sans horizon : pourquoi ?













jeudi 4 avril 2013

23-La vocation (Jules Claretie)








Arsène Arnaud Claretie, romancier, auteur dramatique, historien et chroniqueur de la vie parisienne, est né à Limoges (1840-1913). 


Charles Gounod








Charles Gounod (1818-1893) fut l’un des plus illustres musiciens du siècle dernier. Sa vocation pour la musique se manifestera alors qu’il était tout jeune. 

Jules Claretie raconte à ce sujet une intéressante anecdote.




Une vocation


Plan

1/ Les prévisions du proviseur

2/ Proposition de composer un air

3/ L’enfant le compose, le chante ; joie et réflexion du Proviseur

4/ A Saint-Eustache







1/

Les parents de Gounod s’inquiétaient de cette vocation artistique  et s’en plaignirent au proviseur du collège où se trouvait l’enfant. Ce proviseur était M. Poirson, qui les rassura.
«Lui, musicien ? Jamais. Je l’ai bien étudié ; il a le génie du grec, le sentiment de la latinité : il sera professeur.» Et il fit le jour même appeler son élève dans son cabinet.


2/

«On vous a, lui dit-il, surpris encore à griffonner dans vos cahiers des notes de musique.

- Oui, répondit Gounod, je veux être musicien.

- Allons donc, cher enfant, ce n’est pas un état. On ne se fait pas musicien comme on se fait soldat. Tenez, voilà du papier, une plume. Composez-moi un air nouveau, un air quelconque sur les paroles de Joseph : «A peine au sortir de l’enfance.» Nous allons bien voir.


3/

C’était l’heure de la récréation. Avant que la cloche de l’étude eût sonné ou que le tambour eût battu, Gounod revenait vers le proviseur avec sa page toute noire.

«Ah ! le pensum est achevé, fit M. Poirson ; déjà ?

- Ce n’est pas un pensum, dit Gounod.

-Et bien, voici mon piano, chantez.»

Et Gounod chanta. Le bon M. Poirson écoutait, étonné, remué, ravi. Tout à coup, les yeux pleins de larmes :

«Bah ! s’écria-t-t-il en se levant pour aller embrasser le jeune Charles, ils diront ce qu’ils voudront, fais de la musique.»

4/

Lorsque Gounod, premier grand prix de Rome, fit exécuter sa première oeuvre à Saint-Eustache, en rentrant chez lui, il trouva ce billet écrit, au crayon, de la main du vieux proviseur : «Bravo, cher homme que j’ai connu enfant !». M. Poirson était allé, sans rien dire, écouter, à l’ombre d’un pilier de l’église, la musique de celui qu’il avait appelé le Petit Charles, et qu’autrefois il avait non seulement connu, mais deviné.


Jules Claretie  (La vie à Paris)






Explication des mots et des phrases


Sens des expressions en italiques :


Vocation artistique : goût, disposition qu’on se sent pour les arts, musique, peinture etc...

Proviseur : chef d’un lycée.

Il a le génie du grec, le sentiment de la latinité : il annonce des dispositions pour l’étude du grec et du latin.

On ne se fait pas musicien comme on se fait soldat : il  y a autrement de difficultés pour pratiquer l’art du musicien, qui exige du génie, que pour être soldat, une profession que tout le monde peut remplir.

Pensum : surcroît de travail imposé à un écolier comme punition.

Etonnée : surpris : remué : touché, ravi : transporté de joie - Ces trois mots sont placés par gradation.

Saint-Eustache : église de Paris.






A propos du mot musicien, rapprochez
Muse et musique, 
Orphée et orphéon, 
ode et Odéon.

Expliquez les mots : 
artiste, orchestre, harmonie, fanfare, symphonie, opéra.






Analyse de idées


Pourquoi le texte est-il intitulé : une vocation ?

Les parents de Charles Gounod avaient-ils raison de s’inquiéter des dispositions de leur fils ?

Que pensez-vous de l’affirmation du bon proviseur : «Lui musicien ? Jamais... Il sera professeur !»

Comment expliquez-vous son émotion en entendant jouer le jeune Gounod ?

Que signifie sa réflexion : «Ils diront de qu’ils voudront, fais de la musique.» ?

Comment vous représentez-vous les personnages du récit ?

Faire un compte rendu oral.



Rédaction

Aimez-vous la musique ? Quel genre de musique ?

Avez-vous déjà assisté à l’exécution de beaux morceaux de musique ?

Connaissez-vous quelques morceaux ?

Chantez-vous quelquefois ?

Que représente la musique pour vous ?

Réfléchissez et dites cela tout simplement.





Charles Gounod :  Valse de Faust (extrait Faust - Opéra)


Peintures du diaporama : Renoir - A. Sisley - E. Degas






jeudi 14 mars 2013

22-Les Bergers d'Arcadie (Poussin)








(Nicola Poussin - autoportrait)





Nous sommes au temps de l'antique Grèce, dans une région de ce pays qu'on nomme Arcadie.

Observez le paysage : quel est son aspect, son ciel, ses arbres ?

Quatre personnages s'y rencontrent ; quels sont-ils ?

Décrivez-les : vêtements, attitude.

Quel monument entourent-ils ?

Que fait l'un d'eux ?

Quelles réflexions vous inspire la vue de ce tableau ?